Il peut être plus avantageux d’un point de vue fiscal de vous constituer en société anonyme, en fonction de votre situation personnelle et de votre potentiel de revenus. Les actionnaires (ou membres) de la société peuvent être des particuliers ou d’autres sociétés. Ils ne sont pas responsables des dettes de l’entreprise à moins qu’ils n’aient donné des garanties personnelles sur, disons, des emprunts bancaires. Par conséquent, si l’entreprise fait faillite, ils risquent de ne perdre que l’argent qu’ils ont investi dans l’entreprise. Voyons les avantages et les inconvénients de la création d’une société anonyme.

Les avantages

Avec cette structure, la responsabilité pour les dettes est limitée. L’organisation est susceptible d’avoir une durée de vie illimitée et les capitaux peuvent être levés par l’émission d’actions. Le financement, de son coté, provient des actionnaires, des prêts des banques ou d’autres institutions financières et des bénéfices non distribués. De plus, il y a un conseil d’administration et une équipe de direction qui contrôlent l’entreprise. La facture fiscale globale pourrait être moins élevée. En tant qu’entrepreneur individuel, tous les bénéfices sont imposés au taux personnel.  En tant qu’administrateur de société, seul le salaire que vous vous versez en tant qu’employé de la société est imposé de cette manière, mais vous pouvez également prélever des « dividendes » sur les bénéfices de la société.

Les inconvénients

Les coûts d’administration de l’entreprise sont plus élevés et la création est plus compliquée que pour les autres types d’entreprises. Vous devez faire rédiger des documents constitutionnels (appelés statuts) et la société doit être enregistrée au Registre du Commerce. Il convient toutefois de noter que les sociétés peuvent être achetées à un prix très avantageux par l’intermédiaire d’un agent d’enregistrement, d’un comptable ou d’un notaire. Toute la paperasserie aura été préparée et l’entreprise pourra commencer à négocier presque immédiatement. Par ailleurs, des exigences strictes en matière de comptabilité et d’audit s’appliquent, comme l’obligation de déposer les comptes annuels.