Un think tank : Le terme désigne un groupe de personnes qui sont payées pour ne rien faire d’autre que lire, discuter, penser et écrire, généralement pour traiter et redresser une question d’importance vitale pour l’humanité. Bon, vous avez compris que je suis un peu ironique.

Pourtant, la majorité des thinks tanks sont loin d’etre inutiles, au contraire. Il font le travail que personne veut faire, en s’intéressant à des domaines variés, compliqués. Ils récoltent les informations éparpillées partout, en faisant le travail que les journalistes ne font plus. Mon approche est simple : je pense que les think tanks adoptent une stratégie un peu commercial différente. Les think tanks ont pour principale activité de vendre leurs idées. À l’ère d’Internet, où chaque think tank a un site web, nous pouvons donc considérer que les think tanks sont dans le domaine du marketing des moteurs de recherche, c’est-à-dire qu’ils tentent de commercialiser leurs idées sur Internet et surtout par le biais de leur site web.

Au dernier recensement, les États-Unis comptaient 1 984 think tanks,  l’Europe et l’Asie à peu près autant chacun. Ensemble, ils constituent près de 98% des thinks tanks mondiaux. Certains think tanks, tels que la Brookings Institution ou la Heritage Foundation, sont devenus des noms familiers et sont fréquemment cités par les grandes entreprises de presse. D’autres sont cités par des organisations extérieures moins fréquemment, voire pas du tout, mais publient leurs propres articles et livres pour un public sélectionné – et parfois même important.

Qu’est-ce qui rend un think tank influent ? Une façon d’évaluer l’influence d’un think tank est de se concentrer sur des sujets intéressants et des experts actifs :  leurs publications et autres réalisations universitaires, et sur la mesure dans laquelle celles-ci ont influencé l’opinion publique.

Et je voulais vous parler aujourd’hui un think tank qui me tient particulièrement à cœur, c’est-à-dire Blue Europe – www.blue-europe.eu – Blue Europe est à la fois un groupe de réflexion et un projet éditorial sur les liens entre l’Europe centrale et occidentale.  Ils se définissent comme un think hub, ce qui rassemble un peu les définitions.

Sur leur page de projet, – https://www.blue-europe.eu/fr/who-we-are-fr/ – on peut lire notamment leur convictions « nous sommes regroupés autour de la conviction que l’Europe centrale et orientale peut devenir à terme la nouvelle force motrice de l’Europe. »

Leur projet, très louable, est de développer les échanges entre l’Ouest et l’Est, notamment au niveau industriel et technologique. Avec une équipe de choc, composée de divers experts, polytechniciens, juristes et financiers de tous les pays concernés  (www.blue-europe.eu/fr/board-experts-2/ ).
Blue Europe met en relation ses auteurs et le grand public grâce à la diffusion de dossiers originaux directement accessibles sur notre site Internet.

Fondée fin 2018, Blue Europe devient un acteur important dans la circulation et l’échange d’idées entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest. Vous pouvez trouver sur leur site le projet pour the next year, avec leur calendrier, leur réunions, conférences, etc. C’est vraiment un super projet, et je vous conseille d’aller le regarder !!!