L’ascension du Kilimandjaro est une activité épuisante qui se déroule sur plusieurs jours. Par conséquent, toute personne qui vient en Tanzanie pour s’attaquer à la montagne doit être dans la meilleure forme possible. Comme n’importe quoi d’autre dans la vie, certaines personnes se fixent un objectif et vont de l’avant. D’autres pas tellement. Tandis que certains participeront à des programmes d’entraînement intensifs pour se préparer à l’escalade, d’autres se préoccuperont à peine de telles questions.

Mais est-ce que quelqu’un qui est inapte et qui ne s’entraîne pas peut réussir à atteindre le sommet du Kilimandjaro – la plus haute montagne au monde?

Pour répondre à cette question, parlons d’abord de ce que l’escalade du Kilimandjaro englobe. Tout au long du voyage, nous marchons à un rythme lent et régulier. Un regard sur l’un de nos itinéraires de voyage montrera que la distance parcourue par jour est en moyenne d’environ cinq milles. Le temps passé sur la piste, y compris les pauses déjeunés et repos, est en moyenne de six heures par jour. C’est un rythme tranquille de moins d’un mile par heure sur un sentier établi. Selon les normes de trekking, ces journées ne seraient pas qualifiées d ‘«épuisantes». Compte tenu de ces courtes distances et de ces délais, il semble certainement possible qu’une personne inapte, non entraînée, puisse gravir le Kilimanjaro – du moins jusqu’au camp élevé.

La tentative du sommet est une autre histoire. L’ascension se fait dans le noir, vers minuit. Les grimpeurs dînent tôt et se retirent sous la tente pendant quatre ou cinq heures. À 15 000 pieds d’altitude, il n’est pas facile de bien dormir. Donc, la journée commence avec la plupart des gens excités et privés de sommeil. La randonnée jusqu’au sommet prend 6 à 8 heures avec un gain d’altitude de 4 000 pieds. Il fait presque toujours froid et venteux. Après avoir atteint le sommet et une joyeuse célébration, il y a une longue descente jusqu’à 10 000 pieds, ce qui prend 4-6 heures.

C’est une journée épuisante et c’est précisément ce qui fait de l’escalade du Kilimandjaro un véritable défi. Les jambes, les poumons, les articulations et la force mentale sont testés même pour les corps les plus aptes. Les chances qu’une personne inapte soit en mesure de terminer cette partie de la randonnée diminuent brusquement, du fait qu’il n’est pas préparé physiquement amplifie ces obstacles. Mais il n’est pas hors de question que les gens veuillent eux-mêmes finir. Nous avons été agréablement surpris par de nombreux clients difficiles.